Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
XADA POLITICUS
XADA POLITICUS
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
2 mai 2007

GBAGBO COMME PETAIN ?

                 GBAGBO COMME PETAIN ?

Le nom du maréchal Pétain est aujourd’hui dans l’esprit des Français synonyme de traîtrise, de lâcheté, et d’infamies pendant que celui du général De gaule évoque  la dignité et la grandeur de

la France.

Deux hommes. Deux destins. l’un maréchal, l’autre général..

Pétain pour avoir recherché la paix. à n’importe quel prix,  au prix de la dignité et de l’honneur de sa patrie fut à jamais jeté dans les égouts de l’histoire. Personne, aujourd’hui n’ose se réclamer ouvertement du maréchal Pétain Son nom étant aujourd’hui marqué du sceau de l’infamie, tandis que des gaullistes, on trouve partout en France, à commencer par le président français Jacques chirac.

Deuxième guerre mondiale.

La France

est à moitié envahie par l’Allemagne. Pétain retranché à Vichy au nom de la paix, accepta cet état de fait et signa l’armistice avec l’envahisseur Allemand, tandis que De gaule de son exil londonien appelais plutôt les Français à la résistance.

Le président Gbagbo se retrouve aujourd’hui dans une position similaire. le pays est envahi a moitié et les forces gouvernementales ont été mise en déroute à cause du manque d'équipements. Les agresseurs ont pénétré le pays sur  près de

400 kilomètres

sans trouver de réel résistance, des frontières Malienne et Burkinabé jusqu'à Vavoua. Le président Gbagbo doit faire preuve d’extrême prudence dans ces négociations avec les agresseurs car il joue ici son avenir politique. Le piédestal ou l’égout de l'histoire. De gaule ou Pétain Cela dépendra de la manière dont il gèreras la crise actuelle. La paix, oui. Mais pas à n’importe quel prix. Il n'y aura pas de paix sans justice. Tous ceux Ivoirien où étranger qui se seront rendu coupable de massacre et de complicité avec les agresseurs devront êtres sévèrement punis selon les loi en vigueurs. La culture de l'impunité doit cette foi-ci prendre fin au risque de nous enfermer dans un perpétuel cercle vicieux de violation des lois et de signatures d'armistices .L’honneur et la dignité du pays doivent avant toutes choses primer, car à l’analyse de la situation nous nous rendons bien compte qu’il s’agit bel et bien d’une agression extérieur .Je ne pense personnellement pas qu’ un petit pays misérable d’amerique latine oserais attaquer jusqu’à envahir la moitié des Etats-Unis. Car c’est bien ce qui est arrivé à

la Côte

d’ivoire.

La Côte

d’ivoire avec 40% du PIB de l’umoa se doit de  disposer d’une armée forte dont la force de frappe à l’image de son PIB doit  représenter  40% de celle de l’ensemble des armées de l’umoa. Une bonne partie du territoire se trouve en ce moment sous la coupe de troupes étrangères. On peut affirmer sans se tromper que ceux-ci se sont inspirés des méthodes Ougando-rwandaises. Le Rwanda De Paul kagamé lorsqu’il décidas d’envahir le Zaïre du maréchal Mobutu se trouva une tête de fil, un paravent, en la personne de Laurent-désiré Kabila. Les soi-disant rebelles de celui-ci n’étaient en réalité que des soldats Rwandais. Kabila et sa clique composée de quelques Zaïrois et de son fils Devenu  président  après sa mort étaient la partie visible de l'iceberg tandis que Kagamé le véritable maître d'œuvre de cette invasion passait son temps en démentis.

La plus grande faiblesse et l'une des causes principales de la défaite de Mobutu fut la présence à ses côté du traître qu'était le général N'zimbi, qui à l'aide d'un téléphone satellitaire informait Kabila de tous les plans de contre-attaque établit par l'état major Zaïrois. Des N'zimbi, il y en a un grand nombre autour du président Gbagbo et dans son gouvernement d'union qui ressemble plus à un panier de crabes qu'à autre chose.

Le président Gbagbo sous la pression des pays de

la CEDEAO

et de

la France

qui sont en réalité plus  préoccupés par la sécurité de leurs ressortissants et de leurs biens que par le sort des Ivoiriens massacré par les agresseurs  est  contraint de négocier avec ceux-ci.

Il y a en Côte d’ivoire plus de 20000 ressortissants Français. Evacuer ceux-ci si la guerre devait reprendre serait une vraie catastrophe pour

la France. Ce

serait 20000 nouveaux chômeurs en France à qui il faudrait trouver des logements et du travail. Les dirigeant Français ont encore en mémoire le souvenir des drames sociaux, humains et économiques de la débâcle Algérienne ou il fallut rapatrier du jour au lendemain Environ 1 000 000 de Français qui  fuyaient l’Algérie pour sauver leur vie en abandonnant sur place tout leur bien et toute leur vie. La situation n’est pas différente pour les pays voisins de

la Côte

d’ivoire. Une déflagration en Côte d’ivoire aurait des répercussions catastrophiques chez eux. Drames sociaux, humains et économiques. Cela se traduirait par une augmentation brusque du chômage de la pauvreté et de tous leurs corollaires (délinquance, prostitution, sida )

Le président Gbagbo doit savoir , qu’il était , qu’il est, et qu’il sera jusqu'à la fin de son mandat en plein milieu d’un champ de mine ou pullulent toutes sortes de reptiles et d’animaux aussi venimeux les uns que les autres. La  situation actuelle vient démontrer de très grave erreurs d’appréciation de la part du président Gbagbo. Il avait vu "le dos des nageurs" comme il le dit si bien. Il savait aussi que des éléments déserteurs des FANCI s’entraînaient au Burkina-faso. Il savait aussi pour l’avoir révélé sur les antennes de la chaîne nationale qu’une intense activité militaire était perceptible à la frontière entre

La Côte

d’ivoire et le Burkina-faso. La tentative avortée de janvier 2001 était aussi un signe très fort qui ne trompait pas. 

Devant tous ces indices, ces signes avant coureurs. Qu’a fait le président Gbagbo pour assurer la sécurité de

la Côte

d ivoire et des Ivoiriens ? Rien ! il avait tout simplement crû après le forum pour la réconciliation et les résolutions prises que ses adversaires jouerais cartes sur table comme lui. Que la tension baisserait et que tous ses adversaires attendront sagement les échéances de 2005. Mal lui en pris. Le président Gbagbo doit sortir une bonne fois pour toutes de sa naïveté politique au risque de précipiter le pays dans l’abîme. Ses adversaires sont multiples et sont loin d’êtres des enfants de cœurs. Même le président Houphouët qui aimait se présenter comme un apôtre de la paix n'hésitait pas un instant quand il avait épuisé toutes les ressources du dialogue à utiliser ceux de l'action. Les bons sentiments n’ont pas leurs places en politiques, même pour faire du bien il faut faire du mal, car toutes décisions prises en faveur d’une entité majoritaire ou pas en lèseras

forcément une autre.

La Côte

d’ivoire à cause de son trop grand nombre d’étrangers ne s’appartient plus à elle même. Elle est devenue une sorte de société d’économie mixte ou tous les actionnaire veulent avoir leurs mots à dire.

Il est temps , grand temps que tous ceux qui pensent que

la Côte

d’ivoire à cause de son trop grand nombre d’étranger est un pays sans propriétaires,  sache qu’elle appartient aux Ivoiriens qui seuls en désignent les dirigeants et en font la constitution et les lois (Foncier rural, code de nationalité, code électoral, identification.) que certain pays voisin tentent de changer par la force des armes au profit de leurs ressortissants vivants ici. Le vandalisme, la culture de la violence et du hold-up sous toutes ses formes qui caractérise certains peuples et dont est victime nôtre pays, trouveras ici sont tombeau, car nous allons y mettre un terme avant la contagion. Le mot vandale vient en effet du nom d’une tribu germanique dont la spécialité était le vol, les pillages et le massacre de ses voisins.    

                                                                                 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité