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XADA POLITICUS
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13 décembre 2008

Justice Bananière

SEIGNEURS_D_INJUSTICES Réflexion au vitriole publié sur le blog P.I.A.N, qui nous décrit avec force et détails, la cruelle réalité du pourrissement généralisé de la prétendue justice ivoirienne. Passage édifiant ci-dessous, à l'image de l'intégralité du texte à lire ici brass_scales_of_justice_off_balance_symbolizing_injustice_2« Tout se monnaye : un mandat de dépôt à délivrer contre son ennemi ou concurrent, une mise en liberté provisoire, une relaxe, la disparition d'un dossier gênant, etc. Certains Avocats sont parties prenantes de ces réseaux et portent des valises d'argent aux Magistrats; d'autres encore sacrifient les intérêts de leurs clients en entrant en collusion avec la partie adverse ». Cette pseudo justice et ses acteurs sont une honte pour notre pays, pourtant présidé par un socialiste. Le FPI n'est plus un partiINJUSTICES socialiste, car le gout prononcé pour l'argent et le luxe de ses dirigeants va à l'encontre de la doctrine et de l'idéologie dont ils se réclament. Peut être sont-ils les concepteurs d'un nouveau type de socialisme dont le monde ignorait jusqu'ici l'existence ? L'idéologie socialiste que nous connaissons, est une doctrine politique qui met l'accent sur l'intérêt collectif et la justice sociale. Où se trouvent l'intérêt collectif et la justice sociale dans la construction de châteaux marbrés et l'acquisition de véhicules de luxes pour une infime minorité, pendant que la majorité meurt de faim. On ne trompe pas un peuple responsable, qui a assumé et défendu ses choix - Gbagbo entre autre- au prix du sang de ses enfants. Enfermer à la M.A.C.A quelques individus, qui servent en fait de boucs émissaires à toutes les dérives du FPI ne règle rien. La majorité des voleurs et non des moindres sont en libertés et toujours en activités. A part l'argent qu'il a volé, Bédié ne doit rien au peuple, sa présidence, il l'a eue par héritage. Gbagbo, lui, par contre doit tout et tout au peuple. Sa présidence, la richesse de son entourage, ses enfants et gendre inclus et même sa vie. Sans le peuple, il serait certainement déjà mort assassiné par la Françafrique comme beaucoup. Le peuple à donné sa sueur, ses larmes et son sang non seulement pour lui donner la présidence, mais aussi pour l'y maintenir. Sa dette envers celui-ci est immense et incalculable. Quand viendra l'heure des comptes, les larmes changeront de camps, car un peuple déçu et trompé réagit comme une femme battue et humiliée : il devient sans pitié et cruel. Si le président Gbagbo ne veut pas voir un jour son nom maudit et son portrait piétiné par ceux qui l'ont élu, il doit être sans pitié avec les juges corrompus et tous ceux qui volent dans ce pays. Il doit apprendre l'humilité et la frugalité à son entourage, qui une fois encore s'empiffrera pendant les fêtes de fin d'année pendant que le peuple, lui, criera famine. S'il doit devenir dictateur pour cela. Qu'il le devienne et mette cette dictature populaire au service de l'intérêt général et de la justice sociale comme le veut le socialisme au nom duquel il a été élu.
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