Laurent Gbagbo, opposant de feu Félix Houphouët-Boigny, aujourd’hui semi- président de la demi-république de Côte d’ivoire –il ne dirige que la moitié du pays- a entrainé le peuple ivoirien dans une aventure aux conséquences désastreuses. N’ayant aucune maitrise des rapports de force qui régissent le monde, sa prétentieuse ambition de refondation de la Côte d’ivoire, n’est en réalité qu’un gigantesque et inutile vacarme, qui s’est soldé par un fiasco total, comme en témoigne les cuisants échecs, dans l’application de son programme politique.

Cet homme, qui s’était présenté comme le véritable défenseur des intérêts du pays, s’avère être aujourd’hui, un démagogue populiste, incapable de sortir le pays de la crise. Ses marches intempestives, pendant ses années d’opposition, organisées à grand renforts de slogans vilipendant feu le président Houphouët, firent beaucoup de bruit dans le pays. Le constat est clair : Gbagbo est incapable de tenir les promesses faites à ses électeurs. Pis, Lui et son parti, le FPI, ont reproduit avec frénésie et ardeur les tares faites de népotisme, de vols, et d’injustice du régime PDCI, contre lesquels il avait juré de lutter. N’ayant rien apporté de positifs au pays, on ne peut que constater avec amertume, que le combat politique de Gbagbo, ne fut donc, en définitive, que beaucoup de bruit pour rien.