Notre talentueux Théophile, injustement incarcéré avec ses collaborateurs, pour son refus de livrer ses sources, est un homme de conviction. Il l’a démontré en 2002, en démissionnant avec fracas du journal "le monde" qui s’était engagé dans une campagne d’intoxication, en vu de la liquidation de l’administration Gbagbo. Refusant de cautionner ce" crime politique", il le dénoncera au plus fort de la crise. Il a défendu Laurent Gbagbo, à un moment, où, personne n’aurait misé un seul kopeck sur sa tête. Cet homme de foi et de conviction, paie aujourd’hui le prix de l’ingratitude de ce dernier. Engagé dans le combat pour la dignité de l’Afrique et de l’homme noir, il n’y renoncera jamais. Car les hommes de sa trempe, naissent et meurent avec leurs convictions. Ils ne changent pas de cap, au gré du vent, tels des girouettes, à la manière d’un certain…Laurent Gbagbo.

La vérité de cette affaire tient en un seul mot : vols. En effet, les prisonniers et boucs émissaires de Gbagbo, croupissent depuis deux années dans les macabres geôles de la M.a.c.a. Théophile a payé le prix pour avoir informé les ivoiriens sur les vols colossaux du FPI. Ce parti, hier donneur de leçons, dont la rapacité vient de rentrer dans la légende, est infesté de voleurs de tout acabits. C’est donc une bonne partie de sa nomenclature dirigeante, qui devrait prendre la route du sinistre établissement pénitencier de Yopougon, si un procès juste et transparent devait avoir lieu. Connaissant le goût prononcé de Gbagbo pour l’impunité et pour une justice à deux vitesses, les ivoiriens savent déjà d’avance, que le procès des "boucantiers" de la filière café-cacao, sera une parodie de justice, et donc une grossière mascarade.

Incarcérés, sans preuves, pour vol de documents par le procureur Tchimou, notre talentueux Théophile et ses collaborateurs, sont la preuve vivante de l’absence totale de justice, dans cette république bananière ivoirienne. Tchimou, et ses manières expéditives dignes d’une justice moyenâgeuse, a déjà oublié "la claque" qu’il avait reçu des avocats qui l’avaient traité de dictateur, de malhonnête, de voleur, selon le quotidien "Notre Voie" du 12 novembre 2008. Tchimou, incapable de mener une enquête digne ce nom, pour découvrir les véritables auteurs de la fuite, à donc choisi l’arbitraire comme il est de coutume, dans cette justice qui n’a de juste que le nom.

Tout notre soutient et nos encouragements à ces dignes fils de l’Afrique, victimes de l’arbitraire et de l’injustice et dont le seul et unique tort, est d’avoir voulu informer le peuple, sur les vols colossaux des larrons de la filière café-cacao. Théophile et tous ceux qui l’apprécient devrait être fières de son action, car la raison qui l’a mené dans les sinistres geôles de la M.a.c.a est des plus nobles : le devoir d’informer. Qui est, et demeure, la motivation fondamentale de tout journaliste digne de ce nom. Chaque jour passé dans ce sinistre endroit l’a grandi, à l’opposé des "boucantiers de la république", que chaque jour avili davantage. Il serait temps d’arrêter l’hypocrisie. On ne va pas encore accuser le "blanc", parce que le nègre est incapable de justice, de rigueur morale et d’humanité !