Des milliers d’étrangers se sont fait enrôler et ont reçu leur carte d’identité ivoirienne. Un certain nombre d’entre eux n’ont pas pris part au vote. Leur unique motivation était l’acquisition de la carte nationale d’identité ivoirienne. Les autres, la majorité, sont allés grandir les rangs des électeurs pendant le premier tour de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier.

Le système de filtrage mis en place n’a pas fonctionné efficacement. La liste électorale est passée d’environ deux millions à plus de cinq millions d’électeurs entre 2000 et 2010. Ce sont donc environ trois millions de nouveaux électeurs qui y ont été rajoutés.

La boite de Pandore, ouverte par le PDCI d’Houphouët-Boigny en 1990, par la distribution illégale de cartes d’identités nationales ivoiriennes à des millions d’étrangers, en vue de leur participation à l’élection présidentielle, continue de semer ses maux. Ce sont ces actes irresponsables de feu Houphouët, qui donna le droit de vote aux étrangers de 1960 jusqu’à sa mort en 1993, qui est à la base de leur ingérence dans le débat politique national.

Cette malheureuse pratique, initiée par feu Houphouët de 1960 à 1993, se retourne aujourd’hui contre le PDCI et la Côte d’ivoire. C’est donc par la fraude -dû au vote massif des étrangers illégalement inscrits sur la liste électorale dans les zones rebelles- que Alassane Dramane Ouattara se retrouvera donc au deuxième tour de l’élection présidentielle, en lieu et place du président Bédié. Ce dernier, aveuglé par l’aigreur, ne réalise même pas qu’il vient d’être victime d’un putsch électoral, perpétré par son dangereux allié.

C’est en comptant sur cette magouille électorale satanique, initiée par feu Houphouët, qu’Alassane Dramane Ouattara et sa clique de rebelles violeurs, voleurs et éventreurs de femmes enceintes, espèrent faire main basse sur la côte d’ivoire. La tentative d’introduction frauduleuse d’environ 500 000 électeurs dans le fichier électoral, par l’ex président de la C.E.I en faveur du RDR, participait de cette magouille électorale. Cela explique l’insistance du RDR et ses rebelles, pour la participation des étrangers à l’opération d’identification. Un processus qui n’aurait dû concerner, logiquement, que le peuple ivoirien, le seul habilité à choisir ses dirigeants.

On imagine très mal, un ivoirien, se présenter à un bureau de vote pendant une élection présidentielle dans l’ex soudan, en ex Haute volta ou en Guinée. Il est important de préciser, que ce sont essentiellement les ressortissants de ces trois pays là, qui s’acharnent à renier leur nationalité et leur origine, comme s’ils en avaient honte. Ainsi, un Soussou, originaire de la Guinée-Conakry, se fera passer pour un malinké en connaissance de cause, puisse qu’il n y pas de région Soussou donc d’ethnie Soussou en Côte d’ivoire. Quant aux mossis, poussangas et autres, ils deviennent des senoufos de Korhogo car il n’existe pas de régions relatives à ces ethnies là en Côte d’ivoire. Un peul, Thierno, Bah, Sy Savanné se fera passer pour un odienneka ou un mahoca de Touba, bref, chacun s’inventant des origines ivoiriennes. L’est et le centre de la côte d’ivoire ne sont pas en reste, non plus, avec nos frères ghanéens ashantis qui deviennent baoulés, agnis, appoloniens, abourés…

Ils veulent tous être ivoiriens ! C’est bien ! Cela est louable ! Mais, cela serait appréciable, si tout ceci se faisait dans le strict respect des lois. Nous espérons toutefois, que les résultats de l’élection présidentielle reflèteront réellement la volonté du peuple ivoirien car, avec quatre millions d’ex Voltaïques (Burkinabés), trois millions d’ex soudanais (maliens), deux millions de guinéens et quelques millions en tout de nigériens, nigérians, ex dahoméens (béninois), togolais, ghanéens et autres, et en tenant surtout compte, des fraudes massives lors de l’opération d’identification, on pourrais sérieusement en douter…