Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
XADA POLITICUS
XADA POLITICUS
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
8 novembre 2010

Le Cavalier et le Cheval

B_di____Allassane

Le RDR, qui a ouvertement revendiqué la paternité de la rébellion, est l’allié du PDCI, « le parti du dialogue et de la paix ». Cette alliance contre nature, vient de connaitre un nouvel épisode avec l’éviction par le RDR du PDCI, du deuxième tour de l’élection présidentielle. Ce putsch électoral fut possible, grâce au vote massif d’étrangers qui se sont fait frauduleusement enrôler par milliers, dans les zones rebelles principalement, pendant l’opération d’identification…

Le PDCI, après le coup d’état de décembre 1999, vient de subir un deuxième putsch, le dimanche 31 octobre par son eternel bourreau. C’est à croire, que le PDCI est affublé de dirigeants masochistes. Nous nous sommes toujours demandés dans cette alliance de dupe, du cavalier et du cheval, qui, du PDCI ou du RDR en était le cheval.

Aujourd’hui, nous avons la réponse : Le PDCI en soutenant les revendications du RDR et ses rebelles, a servi de cheval -de Troie ?- à ce parti pour son ascension politique. Le RDR est donc le grand bénéficiaire de cette alliance, qui lui permit de sortir de la quasi clandestinité après le début de la guerre.

Depuis la disparition d’Houphouët, le PDCI a été réduit à sa plus simple expression, par les orientations contre-productives et les alliances catastrophiques de ses dirigeants. Il n’est plus aujourd’hui que le reflet de leur image : un parti politique en perte de vitesse, qui a servi de marchepied à Alassane Dramane Ouattara, pour accéder au deuxième tour de l’élection présidentielle du 21 novembre prochain. 

En s’alliant avec le RDR, le PDCI, par ce choix politique désastreux, provoqua la désaffection d’un grand nombre de ses militants et sympathisants, victimes des rebelles du RDR. Bédié vient donc de payer cash, le profond mépris qu’il a affiché pour les souffrances des victimes des rebelles du sanguinaire Blaise Compaoré, et de son allié Alassane Dramane Ouattara.

Le PDCI doit prouver qu’il lui reste encore une bonne dose de dignité, comme il l’avait fait en refusant d’accepter feu le général Gueï comme son candidat, à l’élection présidentielle d’octobre 2000. Il n’était pas question à cette époque là pour les militants, d’accepter cette ignominie, qui consistait à battre campagne pour celui qui humilia le parti, en provoquant sa chute par un lâche coup d’état. Aujourd’hui, ne pas faire barrage à l’accession au pouvoir, de celui qui en fut le commanditaire, serait faire preuve d’indignité morale et d'incohérence intéllectuelle.

En sauvant la nation des griffes du bourreau de la Côte d’ivoire, le PDCI prouvera qu’il est un grand parti. Feu Houphouët, avait publiquement affirmé qu’Alassane Ouattara ne ferait pas de politique en Côte d’ivoire. Que son rôle se cantonnait uniquement au redressement l’économie du pays. Alassane Dramane Ouattara n’a pas respecté l’engagement pris devant son bienfaiteur. Il faut se rendre à l’évidence, ces gens là ne respectent rien. Ils n’ont aucune parole ! Dès la consolidation de leur régime, une fois le pouvoir acquis, ils montreront leur vrai visage. Et, ce sera alors le début d’un long martyr, pour PDCI et ses militants promoteurs de l’ivoirité…

Ils usent en ce moments des mêmes stratagèmes – pour obtenir le soutient du PDCI au deuxième tour- qu’ils avaient utilisé pour obtenir le soutient des populations baoulés le 19 septembre 2002. Ils avaient alors dit à nos parents baoulés : « nous ne sommes pas contre vous. Nous sommes venus pour chasser Gbagbo, aidez nous ». Ils furent donc accueillis à bras ouvert. Mais, une fois bien installés dans les lieus, ils montrèrent par la suite leur vrai visage : ils se mirent à voler, torturer et violer leurs hôtes et leurs épouses, faisant la loi dans les villages. Nos pauvres parents indignés finirent par s’écrier en cœur : « Affaire de rebelle là, c’est pas likéfié dè ». Il était malheureusement trop tard pour faire marche arrière.

Un homme averti en valant deux, nous appelons donc tous nos parents baoulés, à faire barrage à l’accession au pouvoir de celui, qui, trahissant feu Houphouët, plongea la Côte d’ivoire dans le malheur, avec son coup d’état du 24 décembre 1999. Lui permettre l’accession au pouvoir le 21 novembre prochain, c’est tuer Houphouët une deuxième fois.

Le dimanche 21 novembre, doit être le jour de la libération définitive de la Côte d’ivoire. Il faut surtout éviter de croire que c’est une affaire entre Gbagbo et Ouattara. Gbagbo est un mauvais frère, c’est vrai, mais c’est notre frère ivoirien quand même. Il n’enverra jamais de rebelles sanguinaires violer nos femmes et nos filles, égorger nos frères et nos fils. Il s’agit de l’avenir du pays. Des gens veulent nous arracher notre pays. Dieu connait le sort que ces barbares réservent au peuple ivoirien tout entier en cas de victoire. C’est la raison pour laquelle, il a posé sa main sur le pays depuis dix ans, en faisant échouer toutes les tentatives diaboliques, de ceux qui veulent arracher par la force aux ivoiriens, leur seule et unique patrie.

Connexions_rebelles_RDR

Violeur_en_serie

Sacrifice_humain

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité