Aux armes, Ivoiriens ! La Guerre de libération s’impose !
La fraude massive orchestrée dans les zones rebelles pendant l’opération d’identification et la participation massive et illégale d’électeurs non ivoiriens au scrutin présidentiel, met le peuple ivoirien face au destin de la nation. Partout en Côte d’ivoire, des étrangers ont participé au scrutin électoral en se faisant inscrire frauduleusement, pendant l’opération d’identification sur la liste électorale. Cette défaillance de Gbagbo, qui aurait dû stopper net cette forfaiture qui ouvrait de nouveau « la boite de pandore » est impardonnable. Nous appelons donc tous les ivoiriens à dénoncer, dans les brigades gendarmeries, tous ces fraudeurs qui ont servi de bétail électoral au voltaïque sanguinaire Alassane Dramane Ouattara du Rdr.
Résister ne suffit plus. Il nous faut passer à l’offensive ou périr ! Bien naïfs, les voltaïques sanguinaires, qui croient qu’ils nous arracherons notre pays sans combattre. Les ivoiriens ne se laisseront pas égorger comme des moutons… A ce propos, nous leur crachons à la face, la devise du digne fils de l’Afrique, feu Isidore Noël Thomas Sankara : La patrie ou la mort ! Nous vaincrons !
La Marseillaise
Allons, enfants de la Patrie, la Victoire
Le jour de libération est arrivé.
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé ! (bis)
Entendez-vous dans les campagnes
Mugir ces féroces soldats rebelles ?
Ils viennent, jusque dans vos bras,
Égorger vos fils et vos compagnes !
Refrain :
Aux armes, citoyens !
Formez vos bataillons !
Marchons ! Marchons !
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons.
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois de premiers ministres conjurés ?
Pour qui ces ignobles entraves,
Ces fers dès longtemps préparés ? (bis)
Ivoiriens ! Pour nous, ah ! Quel outrage !
Quels transports il doit exciter !
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage !
(refrain)
Quoi ! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers !
Quoi ! Ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers fds ! (bis)
Grand Dieu !… Par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient !
De vils despotes rebelles deviendraient
Les maîtres de nos destinées ;
(refrain)
Tremblez, tyrans ! et vous, rebelles,
L’opprobre de tous les partis.
Tremblez !… vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix ! (bis)
Tout est soldat pour vous combattre.
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre !
(refrain)
Ivoiriens ! En guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups.
Épargnez ces tristes victimes
À regret s’armant contre nous. (bis)
Mais ces rebelles sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé Ouattara,
Tous ces tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère…
(refrain)
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs !
Liberté ! Liberté chérie,
Combats avec tes défenseurs. (bis)
Sous nos drapeaux, que
Accoure
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire :
(refrain)
Couplet des enfants :
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus.
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus. (bis)
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
(refrain)