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XADA POLITICUS
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14 décembre 2010

Certification des élections en Côte d’ivoire par l’Onu : Un cas unique en Afrique

BenLaden

Selon le Sud-Coréen Young-Jin Choi, représentant de l’Onu en Côte d’ivoire, c’est Gbagbo, lui-même, qui a demandé par écrit à l’Onu de s’impliquer dans la résolution de la crise en Côte d’ivoire. C’est encore lui, qui a cédé une partie de la souveraineté du pays aux nation-unis en leur demandant de certifier le résultat de l’élection présidentielle, donc d’en designer le vainqueur, ce qui ne s’est jamais vu nulle part en Afrique.

Gbagbo en signant tout et n’importe quoi et en cédant aux exigences intolérables et choi_young_jin_20040620inacceptables des rebelles, a noué lui-même, la corde qui va le pendre. S’il avait écouté feu le général Lassana Conté, qui lui avait offert son aide et ses conseils pour mâter purement et simplement la rébellion comme il l’avait lui-même fait en Guinée, la nation serait déjà sortie de la crise actuelle, qui est la conséquence directe de l’amateurisme d’un parti politique, aujourd’hui totalement discrédité sur la scène nationale et internationale. Mais, qui bénéficie du soutient sans faille des populations du sud qui lui préfèrent, par défaut, les criminels sanguinaires du RDR et leurs complices du PDCI.

Chaque décision politique, prise dans le cadre d’une négociation de sortie de crise, est un acte de guerre, qui peut soit mener à la victoire, soit à la défaite. Gbagbo est directement responsable de cette crise. C’est encore lui qui a permis la candidature de ce criminel sanguinaire voltaïque à l’élection présidentielle, en usant de l’article 48. Après avoir échoué sur le terrain militaire, il vient lamentablement d’échouer sur le terrain politique. Il devrait donc démissionner et remettre le pouvoir à l’armée, qui instaurera une transition de deux ans, qui seront essentiellement consacrées à la libération totale de la nation. Il n’est donc pas question de permettre l’accession au pouvoir du voltaïque sanguinaire, car la seule place que nous lui reconnaissons, se trouve à la cour pénale internationale aux côtés des Bemba, Taylor et compagnie pour répondre de ses crimes.

2009_11_07T082004Z_01_APAE5A60N5J00_RTROPTP_2_OFRWR_PO_PALESTINIENS_HAMAS_20091107La communauté internationale, doit savoir, que plus de la moitié de la population ivoirienne exècrent totalement ce criminel sanguinaire. Vouloir l’imposer à la tête de

la Côte

d’ivoire, mènera inéluctablement le pays vers une atroce guerre civile. La crise électorale actuelle, ne se pose pas en termes de victoire électorale mais, en termes de légitimité morale et de justice : Est-il moralement et humainement acceptable de confier le destin des victimes à leur bourreau ? Alassane Ouattara président de la république de Côte d’ivoire ? Et pourquoi pas alors, pendant qu’on y est, Nasrallah premier ministre d’Israël ? Et Ben Laden président des Etats-Unis d’Amérique ?

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