Mieux vaut tard que jamais dit l’adage. Mais il faut reconnaître que ce n’est pas trop tôt : Enfin il agit ! Il a fallu qu’il sente le vent du boulet lui passer près de la tête, pour le voir sortir de sa torpeur. Tant que ce sont les ivoiriens qui souffrent, on ne se presse pas. Après avoir réalisé avec douleur et effroi, ce qu’on ne cesse de lui crier depuis dix années maintenant, il s’est enfin décidé à passer à l’offensive : Il faut être vraiment naïf,  pour se fier aux néo colons et à leur sbire, le sanguinaire Blaise Compaoré. Gbagbo réagit maintenant parce que c’est sa survie qui est directement menacée. Tant que c’était uniquement celle des ivoiriens, qui meurent par milliers de misère après les balles de kalachnikov, qui était en jeu, il s’en fichait. Nous espérons seulement, que l’exigence du départ de l’Onu et de l’armée coloniale française, ne sera pas suivie d’une reculade de sa part comme à son habitude, et qu’il ira cette fois ci jusqu’au bout de cette décision salutaire. La Côte d’ivoire a été assez piétinée. Le peuple ivoirien en a ras le bol de voir sa patrie, bafouée et piétinée dans sa dignité. Si Gbagbo ne peut mener la lutte pour la libération totale de la Côte d’ivoire, qu’il démissionne ! Qu’il laisse la place aux dignes fils de la nation, qui mèneront ce combat qui semble trop grand pour lui… La liberté d’un peuple et la souveraineté d’un état ne se négocient pas. Elles s’obtiennent par la lutte.

Le temps de l’action est arrivé. Chasser quelques millions d’étrangers qui sèment la chienlit dans notre pays, les remettra définitivement à leur place. Le Gabon, le Nigéria, l’Angola et l’Afrique du Sud l’ont fait ! Le ciel ne leur est pas tombé sur la tête. L’Europe le fait tous les jours. Et après ? Nous n’allons pas continuer à subir indéfiniment les diktats des immigrés dans notre propre pays. La rébellion est essentiellement constituée de soudanais et de voltaïques, qui volent, violent et tuent les ivoiriens dans leur propre pays. S’ils ne peuvent vivre en paix avec nous et rester à leur place, qu’ils retournent chez eux. A défaut, nous devrons les faire partir par la force. Les européens et les américains expulsent tous les jours. Pourquoi pas nous ? Au diable l’hospitalité, si c’est pour ensuite voir sa patrie piétinée et bafouée…