La presse et les médias pro-rebelles profitent de la liberté d’expression pour diffuser le « venin » et les mensonges des putschistes sanguinaires, ennemis de la démocratie. La liberté d’expression pour tout média n’est acceptable, que si elle défend les principes démocratiques qui en son à l’origine, comme le souligne si bien le recteur de l’université libre de Bruxelles, Philippe Vincke :

« Les débats, indispensables à l’exercice de la démocratie, ne sont acceptables en son sein qu’à la condition expresse que tous les participants poursuivent clairement et sans ambiguïté une visée commune : celle du respect et de la défense des fondements mêmes de l’esprit démocratique. De ce fait, un débat démocratique ne saurait en aucun cas être une injonction faite à la démocratie de s’asseoir sur ses principes, et cela, au nom de l’évocation de ces mêmes principes. »

Invoquer donc les principes démocratiques –la liberté d’expression entre autre- pour combattre et détruire la démocratie est inacceptable.  Ainsi donc, la tolérance, par principe démocratique, de toute action et de toute expression subversive dans le contexte de guerre psychologique, médiatique et économique menée contre la nation ivoirienne, fait courir de grave danger à la démocratie et à la liberté. La démocratie, qui implique la liberté d’expression ne doit donc pas, elle-même, être victime de ses propres principes. La liberté d’expression, lorsqu’elle met en danger la démocratie, doit être durement contrôlée. C’est ce que firent les américains au lendemain des attentats du 11 septembre et pendant la guerre d’Irak. Le gouvernement ivoirien doit sortir de sa naïveté, de sa mollesse et en finir avec les mièvreries. La guerre médiatique qui est actuellement menée contre la nation, doit trouver une réponse appropriée. L’interdiction de la radio de l’Onuci et de la voix de l’Amérique, ainsi que de certains journaux pro-rebelles, spécialisés dans l’apologie de la rébellion et des coups d’états, est une impérieuse nécessité pour la survie de la démocratie. Au diable donc les jérémiades de reporter sans frontière et des ennemis de la nation, qui se reconnaissent par leur indignation sélective…