Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
XADA POLITICUS
XADA POLITICUS
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
3 janvier 2011

Homme d’état ?

rawlins

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, ceux qui s’attellent à soumettre les autres peuples de la terre, ont sacrifié par millions au fil des siècles, leur vie, pour défendre cette liberté qu’ils refusent aux autres peuples et aux autres races. En effet, des millions d’occidentaux ont sacrifié leur vie pour la liberté et la dignité de leur patrie. Tandis qu’en Côte d’ivoire, les dirigeants politiques permettent, par lâcheté, que l’honneur et la dignité de la mère patrie soient piétinées et bafouées par ces derniers. Cela nous laisse penser que certains africains auraient une tendance naturelle pour la soumission et l’esclavage.

Nous le disons et nous le répétons : « Si c’est le bœuf et non le lion qui tire la charrue, c’est parce que sa nature le permet ». En clair, à un comportement de bœuf, un traitement de bœuf. Aucun être sensé, en outre, ne songerait à poser un joug au cou d’un lion ! Si notre chère mère patrie est agressée, blessée, humiliée, piétinée et bafouée à ce point, c’est parce que Gbagbo est un « bœuf » à qui l’on peut tout faire subir. Il est en total déphasage avec le peuple, visionnaire, qui est prêt à verser son sang pour la liberté, la dignité et l’honneur de la nation : « Lion mort vaut mieux que chien vivant » dit l’adage. En clair, il vaut mieux mourir debout que vivre à genoux. Le peuple en a plus que marre, de voir sa mère patrie bafouée et piétinée par les néo colons, à cause de l’inaction et de la couardise de Gbagbo, face aux mépris et aux atteintes graves et intolérables à la dignité et à l’honneur national.

Ce président a toujours un coup de retard sur les néo colons. Il n’anticipe jamais rien ! Se contentant de réagir aux attaques. S’il ne fait rien maintenant qu’il a la confirmation de la mauvaise foi et du diabolisme –ce que peuple, visionnaire, ne cesse d’ailleurs de lui crier depuis des années- des ennemis de la nation, il finira un jour pieds et poings liés entre leurs mains, sans qu’on ne puisse rien faire pour lui…

Que Gbagbo se souvienne donc du kidnapping par les néo colons français et par les impérialistes américainsToussaint du président Haïtien, Jean-Bertrand Aristide. Qu’il se souvienne aussi que le peuple Haïtien, de Dessalines à Toussaint Louverture, dû se battre farouchement pour obtenir sa liberté, quand, lui, pense naïvement que ces descendants d’esclavagistes, renonceront au pillage auquel ils sont habitués depuis des siècles, et dont dépendent le prestige et la grandeur de la France dans le monde. Qu’il n’ignore surtout pas, que c’est avec la même ardeur et avec la même résolution qu’il se bat pour rester au pouvoir, que les néo colons s’activent pour l’y chasser. 

Il y a des choses sur cette terre qui sont non négociables. Nous ne comprenons pas son insistance à vouloir, coûte que coûte, tenter depuis dix ans de réaliser l’irréalisable ? Il est historien… Qu’il nous dise clairement, où et quand, dans l’histoire de l’humanité un peuple a réussi à obtenir sa liberté par des négociations ? Si les occidentaux sont libres, c’est tout simplement parce qu’ils ne négocient pas leur liberté et sacrifient leur vie, par millions s’il le faut, pour elle. Pendant le second conflit mondial, après avoir réalisé que les négociations avec Hitler ne menaient à rien, vu que ce dernier ne respectait aucun des accords signés, ils finirent par s’engager résolument dans la guerre, pour défendre leur liberté menacée par le nazisme.

Aujourd’hui, les rebelles –qui n’ont pas encore désarmé malgré toutes les concessions- et les néo colons, ont prouvé par leur mépris pour tous les accords signés (non désarmement, fraudes massives), que les négociations ne sont pas la solution. Comme Churchill face à Hitler, il ne reste plus que l’option de la guerre. Il faut mettre à profit le soutient de certains pays amis pendant que cela est encore possible. Le général Lassana Conté nous a quittés. Il vient d’être remplacé par une marionnette des impérialistes occidentaux, comme le prouve les révélations de WikiLeaks. Demain, cela sera peut-être le tour de Dos Santos ? Résister ne suffit donc plus, il nous faut passer à l’offensive, et libérer notre chère mère patrie des griffes des néo colons et de leurs esclaves voltaïques et soudanais avant qu’il ne soit trop tard.

Les américains utilisent des milliers de mercenaires (Blackwater) en Irak et en Afghanistan. La légion étrangère française n’est rien d’autre qu’une unité de mercenaires étrangers. Les complexes de Gbagbo face à l’utilisation de mercenaires1 sont pitoyables. Il se sent coupable dès qu’on l’accuse d’utiliser des mercenaires, alors que cela se fait dans tous les pays en guerre. Le gouvernement ivoirien n’a pas à se justifier, ni à s’expliquer sur ce point. Quelques milliers de FAPLA angolais en appuis aux FDS suffiraient largement à libérer la nation. Ce gouvernement souffre, à n’en point douter, d’un "complexe aigu du blanc". Il se met en outre à trembler, comme « une poule mouillée », lorsque des criminels notoires le menacent de comparution devant la cour pénale internationale. Gbagbo a un sérieux problème qu’il cache au peuple. La lutte pour la liberté commence d’abord par l’esprit. Gbagbo n’est pas encore libre mentalement. Il est incapable de désigner clairement et ouvertement Blaise Compaoré comme le commandant en chef des rebelles, agissant pour le compte de la France. Il est incapable de dénoncer les crimes odieux de ceux qui le traitent de criminels, et appellent la cour pénale internationale à l’inculper…

Il a cru, naïvement, que les néo colons et leurs esclaves étaient de bonne foi. Il faut vraiment être naïf, pour croire en la bonne foi de voleurs, violeurs, tortionnaires et tueurs d’enfants… Il faut se rendre à l’évidence : Il nous a fait perdre notre temps et notre argent – plus de 3000 milliards-, pendant ces dix dernières années, en refusant de prendre ses responsabilités. Des milliers d’ivoiriens sont donc mort, inutilement, massacrés par les rebelles sanguinaires du voltaïques Alassane Ouattara, à cause de sa couardise et de sa naïveté. Si les ivoiriens doivent mourir, il serait souhaitable que cela se fasse pendant le combat pour la libération totale de la mère-patrie, plutôt que par la misère engendrée par les rebelles, qui bloquent le développement du pays et pillent l’autre moitié qui se trouve sous leur coupe depuis huit années. Ces années de répit données aux rebelles par des négociations inutiles, leurs ont permis d’accumuler un énorme trésor de guerre issu du pillage des zones sous leur coupe. Ils disposent aujourd’hui d’une manne financière qu’ils mettent à profit pour déstabiliser la nation jusqu'à la prise du pouvoir. Tout cela a été possible grâce à la naïveté et la couardise de Gbagbo, qui préféra ignorer les mises en garde et les conseils de feu le général Lassana Conté, en laissant cette rébellion composée de quelques centaines d’individus à ses début, s’organiser, s’enraciner et se renforcer au fil des ans.

Si Gbagbo ne se sent pas le courage, ni la force pour mener le combat pour la libération totale de la nation, qu’il démissionne et remette le pouvoir entre les mains de nos « Jerry Rawlins », avant de conduire indubitablement notre patrie dans la déchéance et dans une misère inconcevable. Depuis huit ans, sa politique n’a consisté qu’à répondre aux desiderata des rebelles qui n’ont rien cédé en contrepartie. L’essentiel, pour lui, consistant à préserver son fauteuil présidentiel, malgré l’effondrement moral et économique de la nation et l’extrême pauvreté qui frappe la majorité de la population. Il a échoué militairement en 2002 et en 2004. Il vient encore une fois d’échouer lamentablement sur le plan politique, plongeant la nation dans une crise encore plus aigu que celle de 2002. Il est en outre incapable d’anticipation : le peuple, visionnaire, lui réclama pendant des années, le départ immédiat de l’Onuci et de l’armée française, et la sortie de la zone franc, en vain.

Maintenant que le désarmement et la réunification ont été semble t-il, relégués aux calendes grecques, quelle est donc la nature des négociations qu’il veut maintenant engager avec cette « main tendue » au voltaïque sanguinaire ? Des négociations qui traineront certainement en longueur et qui soumettront, de nouveau, la nation et le peuple pendant une bonne dizaine d’années aux querelles et aux humeurs de politiciens corrompu et sanguinaires ? Dans ces circonstances difficiles, la nation n’a plus besoin d’un « brasseur d’air » mais, d’un véritable homme d’état et d’action à sa tête. Qu’attend donc notre « Jerry Rawlins » pour nous débarrasser, définitivement, de cette classe politique irresponsable, corrompue et sanguinaire ?

1-Mercenaires, le business de la guerre : A_télécharger_ici

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité