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XADA POLITICUS
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7 mars 2011

Hitler n’a rien inventé IV

 

les_massacres_coloniauxLe seul tort d’Adolf Hitler aux yeux des européens, est d’avoir appliqué les méthodes esclavagistes et coloniales à l’Europe. Hitler n’a rien inventé : Les razzias, les massacres, les invasions, les pillages, les destructions de villages et les réductions en esclavages sont des méthodes appliqués par l’Europe aux autres continents depuis des siècles. Il est en outre sûr et certain, qu’Adolf Hitler aurait été considéré comme un héros s’il avait uniquement dirigé sa folie destructrice vers d’autres races que la race blanche. Cela nous amène au constat suivant : Le führer du IIIem Reich était un homme juste. Mauvais, certes, mais juste ! Car pour lui, les réductions en esclavage et les invasions coloniales et leurs corolaires faits de viols, de massacres et de pillages ne devaient point être uniquement réservés aux autres races que la race blanche. Elle aussi, put découvrir et apprécier, par elle-même, les « bienfaits » de l’esclavage et de la colonisation.

 

 

La colonisation de l’Afrique, ou 100 ans d’agressions militaires sauvages (suite)

[...] En l’absence de main d’œuvre susceptible de défricher de nouveaux terrains, pratique essentielle pour cultiver le sol fragile de la forêt humide, les femmes ensemençaient souvent des terres épuisées, et les récoltes diminuaient. Dans la région jadis exploitée par l’ABIR [Anglo-Belgian India Rubber Exploration Company], on se souvient encore de cette période comme du Lonkali, le temps de la famine. En nombre incalculable, des milliers de femmes, d’enfants et de personnes âgées mouraient lorsqu’ils étaient pris en otages. Les soldats les enfermaient dans des enclos de boue séchée, où ils étaient souvent enchaînés, et leur donnaient peu à manger, voire rien du tout, jusqu’à ce que les hommes du village apportent la quantité requise de caoutchouc, ce qui pouvait prendre plusieurs semaines. En 1899, dans un seul de ces camps, les détenus mouraient au rythme de trois à dix par jour.

Il aura fallu au moins trente années de Reconstruction à la France, rigoureusement planifiée, menée tambour battant, avec un inflexible volontarisme politique, et une entière autonomie de l’action gouvernementale, dans des conditions économiques générales « vertueuses », dites des « Trente Glorieuses » (1947-1977) pour, ne serait-ce que, réduire les conséquences économiques d’une poignée d’années de guerre entre Etats européens aux capacités militaires relativement équivalentes. On comprend alors à quel point RIEN n’a jamais été fait en Afrique pour panser les catastrophes socio-économiques dues à tant de villages et récoltes incendiés, tant de millions de Nègres massacrés, pendant plus de 100 ans, au sortir de 400 autres années de dévastations non moins criminelles, avec une économie intra-africaine totalement anéantie par des assaillants d’une supériorité militaire absolue.

On comprend surtout qu’au fond le yovodah est la principale matrice de génération des phénomènes socio-politiques en Afrique contemporaine ; notamment dans ses mutations systémiques dites de la Françafrique. Et dire que cette Afrique est encore aujourd’hui sous domination : c’est seulement par ignorance, mauvaise foi, ou amnésie, qu’on peut se demander pourquoi elle est si misérable, malgré ses immenses ressources naturelles et humaines. Le problème de tant de pays africains est donc bien celui d’une souveraineté politique confisquée, en vue de faciliter leur pillage économique par des intérêts capitalistes étrangers.

Ainsi, la colonisation est l’un des non-dits du discours officiel des personnels politiques africains, qui sont souvent les affidés locaux des puissances colonialistes européennes. Une classe d’hommes politiques formée par « l’école des otages » ou « l’école coloniale », qui a choisi de taire le drame colonial, « d’oublier le passé » dans leurs rapports de vassalité aux homologues occidentaux. En conséquence, une Renaissance Africaine ne saurait faire fi d’un réinvestissement pédagogique et scientifique de la colonisation, afin de comprendre sérieusement les causes du « drame de l’Afrique » et d’élaborer unvéritable discours politique de soi sur soi qui informe une praxis souveraine : afrocentrée…

Par KLAH Popo

 

Source : www.afrocentricite.com

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