En octobre 2002, sur les antennes de la Rti à l’émission « midi première », un jeune homme originaire du Rwanda qui avait fui la guerre dans son pays fit un témoignage poignant. Il parla pendant quelques dizaines de minutes de ce qu’il avait vécu et qui ressemblait étrangement à ce qui arrivait en Côte d’ivoire :

« Quand la guerre commença, c’était loin de la capitale. On voyait les réfugiés arriver en masse à Kigali. Au début, on se moquait d’eux. Ils rapportaient tous des histoires horribles. Les rebelles Tutsis du FPR (Front patriotique Rwandais) massacraient des villages entiers. Ils violaient et tuaient dans tous les villages qui se trouvaient sur leur chemin. Principalement ceux peuplés des Hutus. Ces histoires étaient si incroyables qu’au début cela nous faisait rire. On se disait que les gens exagéraient un peu. Tout cela se passait à des centaines de kilomètres de Kigali. C’était des choses qui nous paraissaient très lointaines. Nous avions confiance en notre armée, et nous pensions que les rebelles ne pourraient jamais atteindre la capitale Kigali. Jusqu’au jour où les rebelles arrivèrent aux portes de Kigali. Ils commencèrent par massacrer tous ceux qui habitaient les quartiers périphériques avant d’envahir la capitale malgré les nombreux barrages des interahamwes. Je demande donc aux ivoiriens de faire attention. Au Rwanda, la guerre à commencée comme cela. Au début nous ne prenions pas cela au sérieux, jusqu’au jour où on dû fuir notre pays pour sauver notre vie ».  

Les rebelles du FPR aidés de soldats Ougandais, ont été armés et entrainés par les américains. Ce sont les américains qui ont fourni aux rebelles Tutsis, le missile qui a servi à abattre l’avion du président rwandais soutenu par la France, Juvénal Habyarimana en compagnie du président burundais, Melchior N’dadaye. Cet attentat meurtrier fut l’étincelle qui mit le feu aux poudres et déclencha le génocide rwandais.

Lorsque les rebelles du FPR prirent le pouvoir à Kigali, ils se mirent à massacrer tous ceux qui avaient un lien quelconque, proche ou lointain, avec l’ancien pouvoir et l’armée. Ainsi, pas moins de 1,5 millions de Hutus rwandais durent se réfugier au Zaïre pour échapper aux tueries. Malgré cela, les rebelles du FPR soutenus et armés par les américains franchirent la frontière Rwando-Zaïroises, avec pour prétexte d’y pourchasser les éléments des FAR (ex force armée rwandaise). Ils investirent les camps de réfugiés Hutus et massacrèrent des milliers de civils sous le regard indifférent de l’ONU. Un deuxième génocide, après celui perpétré par les interahamwes contre les Tutsis et les Hutus modérés fut commis par les rebelles du FPR de Paul Kagamé contre cette fois ci les Hutus sans que cela ne soit dénoncé ni condamné par la communauté internationale et l’ONU. Ce deuxième génocide, se passa en silence et dans le secret avec la bénédiction des américains. Il s’agissait ainsi, de garantir pour longtemps le pouvoir aux alliés tutsis des américains, minoritaire au Rwanda.

L’histoire donne aujourd’hui raison à ce réfugié Rwandais : Les rebelles, après avoir massacrés tous ceux qu’ils appellent les BAD (Bétés, Attiés, Didas et tous les supporters du FPI) au nord de la Côte d’ivoire – une véritable épuration ethnique- se permettent de les massacrer maintenant au sud dans leur propre région. Rien ne met la Côte d’ivoire à l’abri d’un génocide des krous avec l’arrivée du Burkinabés Alassane Dramane Ouattara au pouvoir. L’arrivée du nain hongrois à l’Elysée a mis fin aux rivalités franco-américaines dans le pillage du monde. C’est maintenant de concert, que ces deux pays prédateurs, pseudos démocraties occidentales travaillent au pillage des ressources de la planète. Laurent Gbagbo, « l’empêcheur de piller en paix » a été condamné à mort par ces barbares. L’outrecuidance et l’audace avec laquelle il osa remettre en cause la supériorité et la suprématie de la race blanche fait de lui un homme à abattre par tous les moyens. Il doit servir d’exemple à tous ceux qui tenteront de remettre en cause l’ordre mondial qui fait de l’occident le bénéficiaire principal des ressources de la planète.