Mamadou Koulibaly et Paul Yao N’dré, respectivement président de l’assemblée nationale et président du conseil constitutionnel, plutôt que de laisser la France et ses suppôts internes et externes assumer pleinement leur putsch et les massacres de milliers d’ivoiriens, ont choisi la voie de la collaboration avec les ennemis de la nation. Leurs choix, inadmissible pourrait s’apparenter à une reconnaissance de facto de ce gouvernement illégitime issu du putsch du 11 avril 2011, et qui marque la finalité du coup d’état permanent instauré par la France à travers ses mercenaires depuis le 19 septembre 2002. L’empressement de Mamadou Koulibaly, malgré toutes ses divergences justifiées avec les autres membres du FPI, à collaborer étroitement avec cette bande de criminels aux ordres de la France pendant ses compatriotes se font massacrer par ces derniers, pourrait en outre être assimilé à un acte de haute trahison. Sa présence, injustifiée, à la prestation de serment de l’usurpateur burkinabé est un signe qui ne trompe pas. Ces hautes  personnalités du FPI ont posé des actes d’une lâcheté inqualifiable, dont ils devront un jour ou l’autre répondre devant la nation. Rien, vraiment rien ne saurait justifier ces choix désastreux qui portent une atteinte grave à l’honneur et à la dignité de la mère patrie.