A trop ruser avec tout le monde, Gbagbo a fini par s’emmêler les pédales, pris à son propre piège. Pour avoir voulu rester dans les bonnes grâces de tout le monde en général, et dans celles de personne en particulier, il s’est retrouvé sans soutient solide face à la France et aux Etats-unis. Un choix franc et direct vers d’autres puissances aurait peut être pu éviter cette « bérézina » à la nation Eburnéenne. Les pakistanais n’ont pas voulu ruser avec les étatsuniens et les chinois. Loin d’êtres naïfs, ils ont vu venir les yankees et ont anticipé rapidement les choses. Ils ont clairement choisi leur camp comme le démontre ce bel article du journaliste et historien Webster G. Tarpley.

La colonisation occidentale n’a rien apporté aux colonisés africains. Que perdront ils à collaborer avec les chinois en se débarrassant du même coup des oppresseurs, qui ne peuvent absolument rien face aux 1,5 milliards de chinois équipés d’armements nucléaires ? Le nain élyséen n’aurait jamais osé jeter la moindre bombe sur le territoire ivoirien, si notre nation disposait de l’arme atomique, ou à défaut de la posséder, avait réussi à tisser une alliance solide avec cette puissance nucléaire et économique qu’est la Chine, en lui offrant un accès direct aux gigantesques ressources pétrolières du golf de guinée, qui ont motivé toute cette furia occidentale contre le peuple ivoirien.