Un mot prononcé pendant une décennie comme une incantation sensée guérir tous les maux de la nation ivoirienne, revient de nouveau dans toutes bouches après les massacres de la France et de ses mercenaires. Les vraies questions, que personne ne se pose sont les suivantes : Peut-on se réconcilier avec des assassins, quand en plus ils poussent le cynisme jusqu’à justifier leurs crimes en lieu et place d’un mea culpa ? La France depuis 5 siècles torture, pille et massacre les populations africaines. Ses rebelles ont prôné la réconciliation après les massacres de 2002. Ils ont récidivés en 2011 avec cette fois-ci plus d’intensités et de cruautés.

« L’erreur est humaine, mais persister dans l’erreur est diabolique ». Peut-on dans ce cas se réconcilier avec le diable ? Car il apparait clairement que les discours de réconciliation ne sont que des manœuvres dilatoires d’endormissement. La nature sanguinaire d’Alassane Dramane Ouattara, valet de la France est aujourd’hui manifeste, et indéniable. Il était présent à Bouaké pendant que les gendarmes, prisonniers de ses mercenaires se faisaient massacrer avec femmes et enfants. Il l’était encore au golf hôtel pendant que les partisans de Gbagbo subissaient en ce lieu les pires tortures inimaginables, quand d’autres étaient purement et simplement exécutés. Peut-on vraiment se réconcilier avec le diable ? Ceux qui s’y risqueront, s’y bruleront !