Le président Gbagbo s’est montré, pendant ces dix dernières années, d’une clémence suicidaire à l’égard de ses adversaires politiques armés. Il a fini par faire ce que nous n’aurions jamais cru possible de lui : C'est-à-dire fournir, lui-même, des instruments à ses adversaires sanguinaires pour le neutraliser, et massacrer ses électeurs et sympathisants. Cela fut possible quand, tournant le dos à sa légendaire probité, il se mit en tête d’acheter tous ses opposants et ennemis oubliant au passage que, de tout temps, la caractéristique principale du fourbe est et demeure la trahison… Rester soi-même, et fidèle à ses convictions religieuses et politiques, apparait comme la seule voie de salut pour tous les combattants de la liberté. Les dérogations, même momentanées, aux règles révolutionnaires provoquent inéluctablement l’ouverture de la boite de pandore et la défaite. Le retour aux fondamentaux qui ont motivé sa création est d’un impératif vital pour le FPI et le président Gbagbo.