Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
XADA POLITICUS
XADA POLITICUS
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
27 mars 2012

Faire la paix avec le diable ?

017032012180520000000AFP

Les occidentaux et les juifs se réconcilient-ils avec les ex nazis ? La réponse est non !Comme vous pouvez le voir ci-dessous ! Plus d’un demi-siècle après la deuxième guerre mondiale, les ex nazis sont toujours traqués, jugés et emprisonnés, quand dans le même temps, des esprits stupides osent parler de réconciliation avec les hordes barbares sanguinaires et leurs complices du PDCI. Il faut vraiment être masochiste et naïf pour tenter une réconciliation avec le diable ! Cette réconciliation, c’est tout simplement du « blaguer, tuer ! »

 

 

John Demjanjuk, l'un des derniers criminels nazis condamnés, est mort

 17/03/2012 à 18h:06 Par AFP

L'ancien gardien de camp d'extermination John Demjanjuk, 91 ans, est mort samedi, moins d'un an après sa condamnation à cinq ans de prison dans l'un des derniers grands procès du nazisme en Allemagne.

L'ancien gardien de camp d'extermination John Demjanjuk, 91 ans, est mort samedi, moins d'un an après sa condamnation à cinq ans de prison dans l'un des derniers grands procès du nazisme en Allemagne. La police allemande a annoncé que cet apatride, condamné en mai 2011 pour avoir pris part au meurtre de plus de 27.000 personnes lorsqu'il était gardien de camp nazi en 1943, était mort dans une maison de retraite de Bad Feilnbach, en Bavière où il vivait depuis sa condamnation.

Le Parquet va maintenant mener une enquête de routine sur les causes de son décès, a précisé la police, qui confirmait ainsi des informations de la radio publique bavaroise. John Demjanjuk, né en avril 1920 en Ukraine, avait été remis en liberté malgré sa condamnation par un tribunal de Munich (sud) et séjournait depuis dans cette maison de retraite.

La justice allemande avait estimé qu'il ne représentait plus aucun danger et ne risquait plus de se soustraire à la justice, en raison de son âge et de son statut d'apatride qui l'empêchait de quitter l'Allemagne. Il avait été expulsé en 2009 des Etats-Unis où il vivait depuis les années 50. Au terme d'un procès marathon de 18 mois entamé en novembre 2009 à Munich, la justice avait estimé qu'il avait bien été garde au camp de Sobibor (Pologne), six mois en 1943 pendant lesquels près de 27.900 juifs, essentiellement néerlandais, ont été exterminés.

Demjanjuk, qui s'était présenté sur une civière au premier jour de son procès, niait les faits en bloc et affirmait avoir été capturé en 1942 alors qu'il servait dans l'Armée Rouge. Selon lui, il avait passé le restant de la guerre dans des camps de prisonniers avant d'émigrer aux Etats-Unis où il a travaillé dans des chaînes de montage d'automobiles à Cleveland (Ohio, nord) et élevé trois enfants.

"Petit poisson"

Six décennies après les procès de Nuremberg qui condamnèrent les chefs nazis survivants, le procès de John Demjanjuk fut l'un des derniers en Allemagne de criminels nazis, vu le grand âge des suspects. Ils ont en outre longtemps suscité peu d'empressement de la part de la justice allemande.

L'Allemagne qui n'a longtemps jugé que "des officiers supérieurs et des dignitaires du régime nazi" a changé de politique "en acceptant depuis un an et demi de juger tous les criminels nazis susceptibles de pouvoir se présenter devant un tribunal", estimait EfraimZuroff, directeur du Centre Simon Wiesenthal de Jérusalem qui traque les criminels nazis, peu avant l'ouverture du procès de Demjanjuk.

Certains historiens avaient toutefois souligné que malgré l'intense déploiement médiatique autour de ce procès, Demjanjuk n'était qu'un "petit poisson" dans la traque des criminels nazis. Celui qui figurait en première place sur la liste des criminels nazis établie par le Centre Wiesenthal, avait échappé à la peine capitale en Israël en 1988, à l'issue d'un procès pour des faits comparables.

Il était alors accusé d'avoir été "Ivan le Terrible", un garde ukrainien du camp de Treblinka (est de la Pologne) connu pour sa cruauté. Il fut libéré cinq ans plus tard lorsqu'il apparut qu'il n'était pas "Ivan le terrible". En 2009, un rescapé du camp de Sobibor, Thomas Blatt, avait déclaré dans un entretien avec le magazine Spiegel : "Cela m'est égal qu'il aille en prison ou pas. Ce procès est important pour moi. Je veux la vérité. Le monde doit savoir comment c'était à Sobibor".

Selon diverses estimations d'historiens, entre 150.000 et 250.000 personnes ont été exterminées au camp de Sobibor.

Source : AFP

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Publicité