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XADA POLITICUS
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18 février 2010

Il s’appelait Thomas Sankara

sankara20ans5Thom Sank, c’est ainsi que l’appelait ses fans et ils étaient nombreux, en Afrique, en Europe et dans le monde. Cet homme intègre et digne faisait la fierté de l’Afrique et des Africains. En arrivant au pouvoir en 1983, Thomas Sankara hérite d'une situation catastrophique, qu'il définit lui-même de « synthèse dramatique de toutes les souffrances de l'humanité ».

  En dépit de tout, il réussira le tour de force de redonner fierté et espoir à ses concitoyens, malgré l’extrême pauvreté de son pays. Ce Panafricaniste, digne héritier des Patrice Lumumba, Gamal Abdel Nasser, Kwame N’kruma, fut assassiné par des criminels aux ordres des impérialistes français. Le sinistre Muammar al Kadhafi, ennemis des impérialistes américains se rapprocha des impérialistes français dans leur lutte pour l’accès aux matières premières africaines, pour le plus grand malheur de l’Afrique de l’ouest.

Thomas Sankara fut la première victime des guerres sauvages qui allaient ensanglanter le Liberia, la Sierra Leone et la Côte d’ivoire. Pour François-Xavier Verschave, il n’y a aucun doute : «Mouammar Kadhafi et la Françafrique multipliaient les causes communes. Cimentées par l’antiaméricanisme. Agrémentées d’intérêts bien compris. L’élimination du président burkinabé Thomas Sankara est sans doute le sacrifice fondateur. Foccart et l’entourage de Kadhafi convinrent en 1987 de remplacer un leader trop intègre et indépendant, au point d’en être agaçant, par un Blaise Compaoré infiniment mieux disposé à partager leurs desseins. L’Ivoirien Houphouët fut associé au complot. »

La Côte d’ivoire paie chèrement aujourd’hui, les turpitudes politiques d’Houphouët Boigny. Cet homme qui se présentait comme un partisan de la paix, apporta un soutien sans faille à Compaoré et à Taylor en tant qu’agent principal de la Françafrique dans la sous région. C’est le brasier que Houphouët contribua à allumer au Liberia, qui enflamma la Côte d’ivoire le 19 septembre 2002. Un jugement en profondeur du tribunal pénal international, dévoilerait sans aucun doute, les implications de François Mitterrand et de Félix Houphouët Boigny dans ce complot meurtrier.  

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