Les Experts Occidentaux 2
La Côte d’ivoire, paie chèrement aujourd’hui pour les choix politiques désastreux, de Félix Houphouët Boigny. Le droit de vote, qu’il accorda aux étrangers jusqu’à sa mort, de façon totalement irresponsable, est à l’origine de toutes les ingérences des populations étrangères dans le débat politique ivoirien. Ce sont ces mêmes étrangers, qui s’ingèrent dans la politique ivoirienne et qui se font passer pour des victimes du nord de la côte d’ivoire, alors qu’ils viennent d’au-delà de la frontière. En effet, les quatre grandes familles linguistiques de la sous région se retrouvent en Côte d’ivoire, avec des patronymes identiques. Des ethnies entières se retrouvent ainsi dispersées entre la côte d’ivoire et d’autres pays voisins. L’analyse ci-dessous, d’Audrey Fromageot, transpire la mauvaise foi, car il ne met pas assez en lumière les fortes pressions migratoires dont est sujette la Côte d’ivoire. Même les États-Unis d’Amérique, pays d’immigration par excellence, avec ses 10 millions de kilomètres carrés, malgré ses énormes ressources et son immense richesse, ne se permet pas d’accueillir toutes les misères du monde. A trop vouloir surcharger la locomotive de l’Afrique de l’ouest, elle finira par tomber définitivement en panne…
Depuis l’indépendance (1960), la Côte d’Ivoire (…) est dirigée de main ferme par Félix Houphouët-Boigny, chef charismatique, héros de l’indépendance, qui conduit une politique revendiquée d’unité et de paix. Le pouvoir, autour du mythe du "planteur" constitutif de la nation ivoirienne (le président lui-même étant présenté comme le "premier paysan" ou "premier planteur" de Côte d’Ivoire) essayait de développer un véritable sentiment national. Dans ce cadre, les étrangers, et singulièrement les autres Africains moins favorisés, étaient invités à venir concourir à la réalisation d’un modèle "ouvert". De façon significative, jusqu’à la mort d’Houphouët-Boigny, les étrangers africains auront le droit de vote en Côte d’Ivoire.
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