Au top, le président Bédié –une fois n’est pas coutume- pour le report de la marche du 15 Mai. En refusant de servir de faire valoir aux ennemis du pays, qui projetaient de semer la terreur et la désolation,  il vient de  démontrer par cet acte patriotique, au-delà des passions politiques, son indéfectible attachement à la nation et à la paix.

Pour finir, une anecdote rapportée par un ami. Vraie ou fausse ? Je n’en sais absolument rien : Bédié, Gbagbo, Alassane et Compaoré étaient réunis pour débattre de la situation du pays. Alassane et Compaoré sortent de la salle pour une concertation. Bédié dit à Gbagbo : « J’espère que tu ne vas vendre le pays à ces deux mossis ? ». Gbagbo de répondre hilare : « Jamais grand frère ! Fais-moi confiance ! Laisse les mossis là faire leurs micmacs, ils ne prendront jamais le pays. » Reviennent alors de leur concertation Alassane et Compaoré, qui s’adressant à Gbagbo lui demande la raison de son hilarité. Et Gbagbo de répondre : « C’est le grand frère Bédié qui me racontait une histoire drôle »

La vérité de toute cette histoire, c’est que le RDR croit manipuler le PDCI, s’en servir comme un "cheval de Troie" pour atteindre son objectif : c'est-à-dire le pouvoir. Le président Bédié n’est pas tout à fait dupe. Il doit certainement imaginer, le sort que ces gens là lui réserveront, une fois le pouvoir acquis, lui le père de l’ivoirité politique. La plupart des hommes changent, positivement ou négativement, dans le temps et dans l’espace, mais le sphinx de Daoukro, lui, reste toujours égal à lui-même.