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XADA POLITICUS
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18 novembre 2010

28 NOVEMBRE 2010 : La deuxième mort d’Houphouët ?

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L’alter ego du sanguinaire Blaise Compaoré, promet au PDCI un partage équitable des postes ministériels et des postes électifs. Il a aussi dans la foulé, affirmé qu’il ne trahirait pas. Comment grand Dieu, le PDCI peut-il se fier à ce traître notoire ? Il s’agit pourtant du même homme, qui tenta de modifier la constitution en sa faveur, en envoyant Jacqueline Lohouès Oble, alors garde des sceaux, devant l’assemblée nationale avec un projet de loi portant modification de l’article 11 de la constitution, pendant que son bienfaiteur, feu Houphouët, agonisait en Suisse. Le vieux fit un malaise, qui aggrava sérieusement son état, lorsqu’il eut vent des manigances subversives d’Alassane Dramane Ouattara.

C’est encore ce même homme qui tenta de se maintenir au pouvoir, après le décès du vieux, au mépris de l’article 11 de la constitution. C’est encore lui, avec l’aide du sanguinaire Blaise Compaoré, qui infligea par un lâche coup d’état au PDCI sa plus grande humiliation, en écrouant ses dignitaires au camp militaire d’Akouédo.

9Cet homme, qui se ment à lui-même en reniant farouchement ses origines, n’a aucune fierté ni aucune dignité. S’il n’a pas eu de peine à trahir son bienfaiteur -feu Houphouët- de son vivant, en tentant lâchement une modification de l’article 11 de la constitution en sa faveur, quel mal aura-t-il une fois le pouvoir acquis avec l’aide du PDCI, à piétiner et écraser définitivement ce parti ? S’il ne s’est pas gêné pour voler les ivoiriens, en se vendant à lui-même des entreprises nationales au franc symbolique, quel mal aura-t-il une fois le pouvoir acquis, pour piller la nation au profit de son pays d’origine, l’ex-Haute Volta ?

Le fourbe est sans scrupules et sans parole. Il se sert de ses victimes et s’en débarrasse, sans états d’âme, une fois son objectif atteint. Le chien qui mord la main qui le nourrit, ne mérite pas la confiance des hommes. Permettre l’ascension au pouvoir de celui qui s’attela, par une totale ingratitude, à saccager le pays et à détruire l’œuvre de feu Houphouët, c’est le faire mourir une deuxième fois… 

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