Le mossi sanguinaire, Alassane Dramane Ouattara lors de sa dernière visite d’état en France, affirmait au cours d’une interview que Gbagbo avait été livré à la CPI dans le seul souci de lui garantir un procès équitable. Quand à ses chefs de guerres coupables de massacres et de génocide à Duékoué, il affirma qu’ils seront tous jugés en Côte d’ivoire. Ce qui veut dire, si l’on suit sa logique, qu’il negarantirera pas un procès, ni une justice équitable aux milliers de victimes massacrées par ses milices armées des FRCI, ex FAFN et ex MPCI.

Envoyer ses chefs de guerre à la CPI pourrait lui faire courir un très grand risque. Ses tueurs pourraient y faire des graves révélations mettant au grand jour sa responsabilité directe dans les massacres de masses commis sur toute l’étendue du territoire ivoirien. La plupart d’entre eux n’ayant fait qu’exécuter ses ordres, ils ne pourront comprendre qu’il leur fasse porter le chapeau en les déportant à la CPI.

La preuve est aujourd’hui établie qu’Ouattara à toujours été le commandant en chef des rebelles depuis le 19 septembre 2002. Il est donc comptable de tous les crimes commis par ses rebelles sanguinaires depuis cette date. Sa place n’est donc pas au palais présidentiel du plateau, mais dans les sinistres geôles de la CPI.