« On assistait ainsi à une évolution bizarroïde en Côte d’ivoire : Gbagbo a surmonté un coup d’état militaire qui n’a pas réussi et une rébellion armée. Il a réussi à vaincre tous les obstacles militaires et politiques mis sur son chemin. Jusqu’à ce qu’on lui tende le piège de cette fameuse élection. Et ce qui est vrai, est que le piège électoral s’est refermé sur lui. Ma conviction est qu’il n’aurait jamais dû accepter la tenue des élections dans des conditions pareilles… Je parle de piège électoral¹ parce que le désarmement n’était pas terminé. »

« Ce piège avait plusieurs auteurs. Certains sur le plan national, sur le plan régional – à travers la médiation²-, sur le plan international… Je pense, je le dis de la manière la plus directe, que Gbagbo a trop fait confiance à ceux qui lui promettaient la tenue d’une élection propre et régulière…³ Et c’est pour cela que le piège s’est refermé. Sur Gbagbo, et peut être aussi sur les ivoiriens ! »

                                                                                                                                                                 Albert Bougi

Source : Le nouveau courrier

1-Putsch électoral                                                                                                                                                                2-Comment as t-il pu se fier à Blaise Compaoré, ce criminel notoire ?                                                                                     3-  N’en déplaise à ceux qui ne veulent pas le voir ou feignent de l’ignorer, Gbagbo a livré par sa naïveté le digne peuple ivoirien, pieds et poings liés, entre les mains des rebelles sanguinaires !