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XADA POLITICUS
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1 décembre 2011

Gbagbo à la Cour pénal international II

 

cpiGbagbo serait, à l’heure ou nous écrivons ces lignes, enfermé dans les geôles macabres de la CPI. Faut croire que la naïveté en politique coûte extrêmement cher. C’est Gbagbo, lui-même, qui a livré aux criminels sanguinaires -responsables de la mort de plus de 100 000 ivoiriens- les outils de son malheur et de celui du peuple ivoirien. Il n’a pas géré les agressions dont la nation ivoirienne faisait l’objet en homme d’état, mais en politicien naïf.

Il n’a jamais eu le courage de dénoncer publiquement et devant les médias internationaux les auteurs et les commanditaires de ces agressions. Pis, il les a légitimés, en leur offrant des postes ministériels et des grades militaires en lieu et place de rafales de kalachnikov bien mérités. C’était bien la première fois en Afrique qu’une élection présidentielle était certifiée par l’ONU, et que des putschistes sanguinaires au lieu d’être arrêtés et écroués pour leurs crimes, recevaient plutôt des grades militaires et des rappels de soldes. Hallucinant ! Il n’a pas réagit en homme d’état lorsque l’armée française s’est permise de massacrer des centaines d’ivoiriens pacifiques, et d’ouvrir le feu sur la résidence présidentielle en novembre 2004. Face à ces actes de guerre, un véritable homme d’état, digne de ce nom, aurait rappelé son ambassadeur à Paris et expulsé l’ambassadeur français, exigé le départ immédiat des troupes française du territoire national et la poursuite des auteurs de ces crimes de guerre, selon les conventions de Genève. Il aurait sauté sur l’occasion pour rompre les relations diplomatiques avec la France. Au lieu de cela, qu’a t-il fait ? Des arrangements et des compromissions avec ces criminels sanguinaires qui le dirigeaient tout droit vers la CPI.

Gbagbo aurait dû démissionner après avoir atteint ses limites avec son « dialogue direct » qui était d’avance voué à l’échec, à cause de la mauvaise foi de ses ennemis. Mais, lui et son clan ayant pris goût au pouvoir, l’intérêt supérieur du peuple n’était plus la priorité. C’est en toute connaissance de cause que Gbagbo accepta d’organiser des élections dans un pays coupé en deux, et à moitié occupé par des criminels sanguinaires. Il était parfaitement conscient des risques qu’il faisait courir au digne peuple ivoirien comme il l’a affirmé aux « Elders » qui lui rendirent visite à Korhogo. Mais son désir de rester coûte que coûte au pouvoir l’emportât sur l’intérêt de la nation. Pire que tout ce que Gbagbo a fait ou n’a pas fait, est son refus d’apprendre les règles de la lutte anti-impérialiste auprès des vaillants Mahmoud Amadinejhad, Hugo Chavez, Fidel Castro, Robert Mugabe, tous rompus à faire face à la fourberie des terroristes occidentaux…

 

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